INTRODUCTION


Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombes souvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".

Méfiez vous des contrefaçons

Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.

Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA

L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?

On n'a plus trop envie d'en rire.

Max Philippe

dimanche 24 septembre 2017

Epidémie Mansart

     Un  petit  pavillon d'un étage  surélevé avec  un toit  Mansart  pour  créer  un autre  niveau et  une  dépendance du même  style  à l'arrière . La  libéralisation  du  PLU , l'abandon du  COS  et une  législation bien plus souple sur  les  hauteurs  et   les  distances   aux  limites  séparatives ont  non seulement  favorisé les  promoteurs   mais aussi les  particuliers. Tout  devient  possible  pour  gagner  des  mètres  carrés.
Quant  à l'esthétique  chacun en jugera.






Le  maire  du Village  suit  maintenant  fidèlement  Laurent  Wauquiez  le grand   pourfendeur des  "profiteurs " et  des  "assistés" de tous  bords


Un  excellent  article  d' Alba Ventura et Loïc Farge sur  le  site  de  RTL  qui remet  bien les  pendules  à l'heure

Après plusieurs jours de polémique, Laurent Wauquiez a finalement renoncé aux avantages liés à ses droits à la retraite de la Fonction publique ( 52 trimestres  pour  deux  mois  de  travail !!!)  . Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes était jusqu'ici "détaché" du Conseil d'État. Il est désormais en "disponibilité". C'était devenu une grosse affaire. Il l'a d'ailleurs constaté par lui-même. Après avoir dit que c'était une vaine polémique, Laurent Wauquiez s'est rendu à l'évidence que ça ne passait plus. Cela témoigne d'ailleurs d'une curieuse myopie. Cumuler des points retraite pendant des années, alors que vous avez occupé votre poste seulement deux mois, avouez qu'il y a comme un décalage.

Car c'est le même Wauquiez qui défendait la réforme des retraites d'Éric Woerth. Et c'est sans doute le même qui soutiendra la réforme des régimes spéciaux. C'est le même qui parlait du "cancer de l'assistanat". C'est le même qui se faisait le chantre de la classe moyenne. C'est le même Wauquiez qui a vu les ravages des "avantages" liés à l'affaire Fillon pendant la présidentielle. C'est le même Wauquiez qui aimait citer ce proverbe chinois : "Le poisson pourrit par la tête", pour expliquer que les dysfonctionnements viennent toujours d'en haut.
On ne passe plus rien aux politiques, même si ce n'est pas illégal. Pas illégal, mais plus supportable. On a bien vu, après l'affaire Cahuzac, combien le sujet était explosif. C'est pour ça que les fonctionnaires élus ou nommés - ministres ou parlementaires - ont été encouragés à se mettre en disponibilité, plutôt qu'en détachement. Car quelqu'un qui ne sert plus l'État comme fonctionnaire n'a pas à cotiser à un régime de fonctionnaires. Sinon il y a un petit côté retraite-chapeau. Ce que la société n'accepte plus.

D'ailleurs, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire et même Emmanuel Macron l'ont bien compris. Avant d'être eux-aussi rattrapé par la patrouille, ils ont préféré démissionner de la Fonction publique. D'une certaine façon, sur ce point, ils se sont rendus intouchables. C'est étonnant d'ailleurs que Laurent Wauquiez ne l'ait pas vu venir. C'est étonnant qu'il ait attendu de se faire prendre, lui qui aspire aux plus hautes fonctions.
       Mais non, il a préféré continuer à faire ce qui se fait depuis des années. Ce qu'a fait Jacques Chirac, Alain Juppé, Laurent Fabius, Martine Aubry ou François Hollande, qui a fait valoir ses droits à la retraite de la Cour des comptes pendant trente ans alors qu'il n'y a quasiment jamais mis les pieds. En fait c'est de la retraite fictive parfaitement légale, autrement dit des privilèges. Des largesses de l'ancien monde !


En 2004, le maire du Village s'était intéressé à la démarche d'ANTICOR et claironnait « Il faut être impitoyable avec ceux qui trichent. Ils décrédibilisent la fonction d'élus »(Le Parisien septembre 2004)
 On n'a pas  vraiment  envie  d'en  rire
Dormez bien et bonjour chez vous

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